Le traitement par le biais de l’homéopathie s’appuie sur plusieurs facteurs indépendants l’un de l’autre. La prépondérance de certains éléments pendant le processus de guérison s’explique lors d’une considération de l’individu: la thérapeutique homéopathique résidant en une stimulation de la force vitale et du système immunitaire du corps, le facteur naturel ou spirituel tel que la croyance dans le fonctionnement du remède porte une influence significative sur son succès.
Le patient
À en croire Hahnemann, une maladie est principalement un groupe de symptômes réunis. Ainsi le remède idéal pour une maladie n’est autre que celui qui est capable de reproduire un groupe similaire de symptômes sur une personne jouissant d’une bonne santé. Ce principe, qui est celui de la similitude, expose qu’il n’existe guère de soin dit ‘universel’ à une maladie. Bien au contraire, le soin doit s’accommoder en fonction du patient. Le traitement est basé sur une reconnaissance des liens entre les symptômes de la maladie et d’une étude générale du type de personne qu’est l’individu. Une des pratiques propres à l’homéopathie est le traitement qui est établi sur mesure pour le patient. L’homéopathie énonce une adaptation totale de la médecine faisant du patient et non de la maladie, le centre de la cure.
La cure
La cure qui est d’habitude prise sous forme de tablette de comprimé est, en répertoire homéopathique, efficace d’elle-même que si elle est composée de manière très précise usant des procès de la dilution et de la dynamisation (secousses) respectivement.
Le processus de la dilution repose sur la formule qu’une substance fortement diluée devient non-toxique. Elle peut donc être utilisée comme cure à la maladie dont les signes de manifestation ressemblent à ceux causés par la substance diluée. Le contenu de la médication contient conséquemment le centième d’un grain de la substance originale (celle qui provoque les signes similaires à la maladie). La dilution est reprise plusieurs fois jusqu’à ce que la substance ne soit présente qu’à un degré tres faible (un millionième) dans chaque grain de la poudre obtenue. Lorsque la poudre atteint cette force ou puissance, elle peut être employée dans d’autres solutions et dilutions à des fins d’utilisation pour le patient. À ce stade, la cure requiert encore une étape avant d’être administrée au patient. Hahnemann découvrit que la dilution, bien qu’elle diminue les séquelles toxiques, neutralise en même temps les effets pharmacologiques. Il proposa alors la dynamisation – un système qui préservera la valeur médicinale tout en profitant des bienfaits de la dilution.
La dynamisation consiste à secouer la solution curative après chaque dilution, retenant ainsi son efficacité. Les chocs produits pendant cette évolution activent la substance et aboutissent en conséquence aux qualités thérapeutiques homéopathiques de la cure.
Au-delà de la substance
Oliver Wendell Holmes qui dans son article ‘Les délires de l’homéopathie’ (Homeopathy and Its Kindred Delusions, 1999) cite multiples cas où les remèdes indiqués par Hahnemann ont échoué, ignore le facteur dominant et puissant qu’est la foi dans cette forme de traitement. Ainsi, le traitement homéopathique réside sur deux bases de données: l’ingérence de la cure et la croyance de l’individu en cette science.