Le syndrome méningé est une inflammation des méninges. Elle est généralement due à une hémorragie intracrânienne ou à une infection virale ou bactérienne. La partie de la méninge touchée par ce syndrome correspond à la dure-mère ou à l’arachnoïde.
Présentation clinique du syndrome méningé
Les principaux symptômes du syndrome méningé sont au nombre de trois. Ils sont appelés par trépied méningitique ou triade méningée. Ces trois signes avant-coureurs sont les céphalées intenses, la raideur au niveau de la nuque et les vomissements en jet. Les céphalées sont très intenses, et à la fois pulsatiles. Le patient fait l’objet d’une photophobie et devient exacerbé face à la lumière. L’intensité des céphalées s’accroît lorsque le malade bouge sa tête et lorsqu’il entend du bruit qu’il n’arrive pas à supporter. Il est très irritable.
La douleur au niveau de la nuque est associée à une douleur. Elle correspond aux signes de manifestation de la contracture réflexe dont les muscles spinaux font l’objet. Cette raideur constitue en quelque sorte la forme secondaire de l’irritation de la dure-mère.
En plus de la raideur, le malade peut avoir de la fièvre accompagnée de frisson. Les patients atteints du syndrome de Grisel présentent également ce genre de raideur. Il faut alors que tous les signes soient présents pour affirmer qu’il s’agisse bien d’un syndrome méningé.
Les vomissements se font à grand jet sans que la personne n’ait eu une quelconque nausée.
L’homéopathie ou la médecine homéopathique est une forme de médicine non-conventionnelle dite holistique, aussi désignée comme médecine alternative, parallèle ou complémentaire. Le mot ‘homéopathie’ ou homœopathie vient du grec ‘hómoios’ et ‘páthos’ qui signifient ‘semblable’ et ‘souffrance’ ou ‘maladie’ respectivement.
Sa principe de base est le dicton latin « similia similibus curantur », c’est-à-dire, « qui se ressemble se guérit ». Dans le contexte de l’homéopathie, cet aphorisme implique qu’une substance qui est prise à grand dosage reproduit les symptômes d’une maladie et peut devenir une cure pour ces mêmes symptômes quand elle est prise en petites quantités. L’étymologie du terme indique donc le modus operandi du traitement : cure par le biais du principe des semblables.
Ce système de traitement a été inventé par un physicien allemand nommé Samuel Hahnemann vers la fin du 18ème siècle. Ayant lu que la quinine, qui contient une mesure de quinquina, soigne la malaria, il but une dose de quinquina. Il commença dès lors à ressentir les manifestations de la malaria : il se trouva fiévreux, agité, la somnolence le gagna ainsi qu’une soif extrême. Mettant en œuvre multiples expérimentations, il forma sa première théorie : la Loi de la Similitude qui devint le fondement de l’homéopathie.
Il publia cette découverte en 1796 dans un article contenant ces notions particulières et ce ne fut qu’en 1805 qu’il écrivit son premier ouvrage sur cette matière. Cette dernière publication fut suivie par son œuvre « Organon médical » cinq ans plus tard. En 1811, il publia « Materia Medica pur » et en 1828 son dernier ouvrage « Traité sur les maladies chroniques » fit son apparition.
Tout en étant le fondateur de cette science, Samuel Hahnemann demeure le seul prescripteur de l’homéopathie dont les découvertes sont reconnus et répliqués à ce jour par ceux qui pratiquent cette branche de médecine.
L’homéopathie comprend deux critères principaux: la similitude et l’individualisation. En sus de ces critères, cette pratique repose aussi et surtout sur la croyance du malade en ce traitement.
La similitude décrète qu’un patient devrait être traité au moyen d’une substance (qui peut être végétale, animale ou minérale) produisant expérimentalement chez une personne en bonne santé des symptômes analogues à ceux découverts sur la personne affectée. Elle consiste donc en une réplication artificielle des signes de la maladie.
L’homéopathie comprend aussi un autre principe sans lequel le traitement ne peut être décrit comme homéopathique : l’individualisation. Ce processus implique une analyse intégrale des symptômes décelés chez l’individu et non uniquement ceux liés à la maladie en général. Ainsi la substance similaire utilisée pour le traitement est entièrement et uniquement adaptée au patient. Le système interne de guérison de l’individu est de ce fait stimulé afin de déclencher la force vitale du patient aidant ainsi son corps à rejeter la maladie.
Au fil du temps, l’homéopathie est considérée comme un traitement à base de doses minimes tandis que la signification originelle du terme est « traiter selon le principe de similitude », la substance choisie pour traiter la personne souffrante lui étant adaptée.