L’inflammation pathologique de la muqueuse du duodénum et de l’estomac constitue ce qu’on appelle ulcère gastroduodénal. Cette inflammation correspond à une plaie se trouvant sur la paroi du duodénum et de l’estomac. Elle induit à une perte de substance au sein de ces organes. La quantité de cette perte peut être profonde, large ou minime selon le cas.
D’une manière générale, cette infection est bactérienne, elle est causée par l’Helicobacter pylori. Cependant dans certains cas, l’ulcère gastroduodénal est suscité par la prise intense de médicaments anti-inflammatoires et aussi par le stress. Il est souvent catégorisé de chronique.
Au début, les personnes qui en souffrent vivent de véritable inconfort, mais au fur et à mesure qu’il se développe, il peut faire des complications graves.
Cette pathologie se traite et se guérit parfaitement bien. Sa prévalence est de 10 % en France.
Les signes de manifestation de l’ulcère gastroduodénal
Le principal signe révélateur d’un ulcère gastroduodénal est la sensation de pesanteur, de crampe et de brûlure ressentie au niveau de l’épigastre. L’épigastre est la partie en haut du nombril. À ces sensations sont ajoutées une douleur vive donc l’intensité dépend de la gravité de la maladie. Ces sensations ne se limitent pas à l’épigastre, pour certains sujets elles s’irradient vers le haut et vers le dos. Elles peuvent atteindre le niveau de l’œsophage dans ce cas. La consommation de médicaments anti-inflammatoires et la faim stimulent et aggravent la sensation douloureuse. Cette dernière s’apaise lorsque l’individu ingurgite une substance antiacide ou lorsque ce dernier mange. Cette douleur ne se manifeste pas en permanence, elle semble périodique et dure généralement 2 ou 3 mois à peu près par an. Cette pathologie se manifeste le plus souvent en automne et en hiver.
Mis à part ces principaux symptômes, d’autres signes peuvent aussi informer l’existence de cette pathologie. Ces signes sont le vomissement et la nausée. Ils sont causés par le rétrécissement de la partie du pylore, ce qui induit le bol alimentaire à refouler et à remonter.
La diarrhée noirâtre ou méléna, le teint pâle causé par l’anémie ferriprive, l’anorexie, l’inconfort à la digestion ou dyspepsie, et la brûlure rétrosternale ou pyrosis font également partie des signes évocateurs d’un ulcère gastroduodénal.
Le patient pourra avoir un vomissement de sang ou des selles accompagnés de trace rouge ou noirâtre, marquant une hémorragie digestive.
Savoir prévenir l’ulcère gastroduodénal
La prévention principale d’un ulcère gastroduodénal commence par l’adoption d’une bonne hygiène de vie. Les stimulants comme l’épice, le tabac et l’alcool sont à consommer avec modération.
Lorsqu’on est amené à prendre de l’aspirine ou des AINS, il est préférable d’anticiper les crises d’ulcère gastroduodénal en suivant un traitement préventif. Ce dernier correspond à l’usage d’inhibiteur dit de la pompe à protons. Il doit être prescrit sous ordonnance médicale pour les personnes à risque d’ulcère gastroduodénal.
Le traitement de l’ulcère gastroduodénal
Même si parfois le traitement par des médicaments allopathiques est priorisé pour soigner l’ulcère gastroduodénal, il existe une façon plus douce et beaucoup plus naturelle pour appréhender cette pathologie. Il s’agit de l’usage des remèdes homéopathiques. Toutes les formes de douleur pouvant être ressentie au cours d’une crise d’ulcère gastroduodénal sont possibles à soigner avec l’homéopathie. Il en est de même pour les autres signes symptomatiques.