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Terreur nocturne

La nuit, les parents se réveillent en sursaut en entendant son enfant pleurer en plein milieu de la nuit. Le petit, ne faisant pas la différence, racontera qu’il aurait fait des cauchemars. Mais reste à savoir s’il s’agit vraiment d’un cauchemar ou d’une terreur nocturne. La terreur nocturne touche surtout les enfants qui sont âgés de moins de quinze ans. Le taux varie de 1 % à 3 % d’enfants touchés. Il s’agit d’une parasomnie qui consiste en des troubles paroxystiques. L’enfant, restant inconscient dans son sommeil, s’agite brutalement. La terreur nocturne survient durant le sommeil profond et au début de la nuit. Au réveil, l’enfant ne se souvient plus de ce qu’il s’est passé la nuit. Ce phénomène se différencie de peu du somnambulisme. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas de cauchemars. Ces derniers apparaissent surtout durant le sommeil paradoxal et à la fin de la nuit. La personne qui fait des cauchemars se souvient de ce qu’il a vu dans ses mauvais rêves.

La terreur nocturne arrive surtout à un enfant qui n’a pas assez dormi, comme durant la sieste par exemple. Il se peut que l’enfant ait également un sentiment de conflit d’intérieur. Dans ce cas, il est du devoir des parents de connaître les préoccupations et les soucis de son enfant, d’en parler avec lui et de trouver la meilleure solution pour qu’il arrive à bien dormir sans ses terreurs le soir.

La terreur nocturne est classique pour les enfants. En revanche, il convient de consulter un psychologue, un pédiatre ou un autre spécialiste en la matière s’il persiste trop longtemps et se manifeste trop fréquemment. Étant un trouble paroxystique, le mieux serait de bien le soigner sinon il poursuivra l’enfant jusqu’à son adolescence.

Les manifestations de la terreur nocturne

La terreur nocturne se manifeste durant le sommeil profond de l’enfant. Il se met assis sur son lit, en étant agité de soubresauts et en larmes. Au fur et à mesure qu’il s’agite, il devient tout pâle, tout rouge, et sa respiration s’accélère de plus en plus. Il arrive même qu’il hurle et qu’il ait peur avec des nausées et des sueurs froides. En plus des cris et des hurlements, l’enfant marmonne des phrases incohérentes et incompréhensibles. Durant toutes ces manifestations, l’enfant reste endormi en ayant les yeux ouverts et fixés dans le vide. Il ne reconnaît les personnes qui sont autour de lui puisqu’il n’est pas conscient. Après quelques minutes, il se calme et reprend son sommeil comme si de rien n’était. Cette crise peut durer un quart d’heure ou 20 minutes à peu près. Lorsque l’enfant fait l’objet de cette terreur nocturne, il faut éviter de le réveiller. Il faut juste le surveiller pour qu’il ne tombe pas du lit par exemple.

Prendre en charge un enfant à terreur nocturne

La prise en charge d’un enfant sujet aux terreurs nocturnes serait de parler avec lui de ces soucis et de ce qui le fait peureuse en général. Si les parents ne réussissent pas, ils peuvent avoir recours à une psychothérapie. Si en allopathie il est préférable de ne pas administrer un médicament pour le sujet, contrairement à cela, en homéopathie il existe des remèdes qui aideront l’enfant à calmer ses anxiétés nocturnes et à passer une bonne nuit.

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