Le syndrome intermenstruel fait partie des dérèglements des cycles de menstruation des femmes. En général, il s’agit d’un saignement qui survient en dehors des périodes des règles. Il apparaît au milieu du cycle menstruel, c’est-à-dire durant la phase de l’ovulation, entre le 12e jour et le 16e jour du cycle. Mais le saignement peut aussi survenir quelques jours juste avant ou après le cycle en question. Le saignement est différent des règles, que ce soit sur la quantité ou sur la durée. Il va de quelques gouttes à une quantité pouvant remplir une serviette hygiénique. Sa durée varie, elle peut survenir juste en quelques heures et c’est tout. Cependant, il est possible qu’il puisse durer jusqu’à 48 heures d’affilée. Ce saignement constitue le symptôme principal du syndrome intermenstruel.
Dans la plupart des cas, il est accompagné aussi de douleurs. L’intensité de cette douleur n’est pas la même chez les différents sujets, elle dépend surtout de chaque femme, elle peut être modérée ou intense. Néanmoins, la première douleur se fait surtout ressentir au niveau pelvien. Elle peut se localiser sur l’ensemble du ventre ou juste sur le côté droit. Elle s’irradie généralement vers le vagin et vers la vulve. Parfois même elle peut atteindre l’abdomen ou les lombes. D’autres parties peuvent être douloureuses également, à savoir les seins, les cuisses, les lombaires, la région anale, le vagin et le périnée.
À part le saignement et la douleur, d’autres signes avant-coureurs peuvent se faire voir, tels que le vomissement, la nausée, la douleur ressentie durant les ébats sexuels, la présence de pertes vaginales blanches, gaz dans les intestins, fièvre légère, et maux de tête.
Durant la période de ponte ovulaire, c’est-à-dire l’ovulation, l’œstrogène chute. Cette chute est un phénomène physiologique normal. Cependant, elle devient un syndrome intermenstruel chez les sujets à terrain psychique particulier et à terrain neuro-végétatif.
L’examen médical gynécologique
Pour soigner ce dérèglement, il convient normalement de consulter un gynécologue qui saura trouver la solution la mieux adaptée. Normalement, pour le syndrome intermenstruel, l’examen ne peut que révéler les simples signes d’imprégnation oestrogénique aux alentours de l’ovulation. Il s’agit d’une glaire cervicale claire, cristallisante, abondante et filante. Parfois seulement, cette clarté est striée de sang. Normalement un examen clinique par un gynécologue peut suffire. Dans le cas où le médecin est amené à réaliser des examens complémentaires, il s’agit surement d’une échographie. L’échographie permet de dénicher une quelconque lame hypoéchogène, rétro-utérine, ou liquidienne.
Comment traiter le syndrome intermenstruel ?
Ce syndrome ne constitue pas une maladie en soi. Néanmoins, ce trouble mérite d’être traité afin de réguler le cycle menstruel de la femme. Si le cas ne présente aucune complexité dès le départ, le traitement peut se baser avec seulement des antispasmodiques et des antalgiques banals. En revanche, si le trouble devient invalidant pour la femme, avec un blocage de l’ovulation, d’autres mesures plus draconiennes doivent être prises. Dans tous les cas, afin de mieux opérer pour un résultat positif escompté rapidement, il convient d’introduire des remèdes homéopathiques dans le traitement du syndrome intermenstruel.