Retrouvez-nous
Homéopathie Facebook Homéopathie Twitter

Oxyurase

L’oxyure correspond à un ver appartenant à la classe des nématodes et à la famille des némathelminthes. D’appellation scientifique Enterobins vermicularis, il s’agit d’un ver rond qui infeste le corps humain, il est surtout présent chez l’enfant. L’oxyure est le principal responsable de certaines parasitoses digestives et intestinales identifiées par le terme oxyurase.

L’inhalation de poussière ou l’ingestion d’une nourriture contaminée sont les façons les plus courantes de contracter cette infection. La contamination dont on parle ici se fait à partir de ses œufs qui n’éclosent uniquement qu’à l’intérieur de l’estomac. Les larves qui en naissent se déplacent vers les intestins (gros intestin et intestin grêle). Ces vers peuvent se propager à travers les autres organes sis à proximité des intestins comme l’anus par exemple.

Logeant principalement dans l’intestin, l’oxyure d’une taille d’environ un centimètre, provoque plusieurs conséquences non négligeables. L’aggravation d’une oxyurase, qui n’a pas été prise en charge à temps, représente un danger pour la personne atteinte. Elle est également source de certaines pathologies.

Les manifestations de l’oxyurase

A priori, un sujet ayant contracté une oxyurase a constamment le teint pâle. Il devient maigrichon, même s’il mange énormément.

Le patient a des apparitions cutanées infectieuses telles que des démangeaisons et des prurits qui se répandent dans les zones anales, sur le nez et dans les oreilles. Ces prurits anaux démangent et deviennent insupportables durant la nuit. Leur grattage causerait les infections et les lésions de la peau anale.

Mis à part ces démangeaisons et ces prurits, d’autres dermatoses peuvent survenir. Il s’agit essentiellement de furonculose, de dermatite bactérienne ou d’érythème.

Des cas de grands troubles digestifs peuvent aussi se manifester. Ils se traduisent à travers la diarrhée, la constipation, la douleur abdominale ou encore les nausées.

Les appareils génitaux et urinaires peuvent avoir des séquelles lorsque cette affection se développe. L’apparition d’un prurit au pénis ou sur la vulve, des manifestations de la cystalgie, de la vaginite et de l’énurésie sont possibles.

Les signes annonciateurs d’oxyurase sont la bronchite, la rhinite, la toux, les troubles respiratoires, l’épistaxis ou saignement du nez, les rhino-pharyngites, les otites et la sinusite. Un changement sur le comportement du patient peut aussi se manifester. Le patient est facilement irritable, très agité et souvent nerveux. Il fait l’objet de tics nerveux et de troubles neuropsychiques.

Si à ce stade-là, aucun traitement n’a été suivi pour la maîtriser, le sujet s’expose à des risques de convulsions, de céphalées et de paralysies localisées.

Traiter l’oxyurase

Pour s’assurer de l’infection par les oxyures, les médecins peuvent demander aux patients de procéder à un examen clinique comme l’analyse des selles par exemple.

Comme l’oxyurase est une inflammation obtenue par des vers ronds, le traitement se base sur les vermifuges. Il existe des remèdes très efficaces pour fixer le problème d’oxyurase en soin homéopathique. Le médicament homéopathique classique indiqué pour cette inflammation est le Cina. La dilution, la dose et la fréquence de prise ainsi que la durée du traitement relève de la compétence du médecin homéopathe.  Pour éradiquer complètement les vers oxyures et ses œufs, il demeure indiqué de renouveler la prise tous les trois mois et de consulter de temps à autre le médecin pour suivi.

VN:F [1.9.17_1161]
Rating: 3.5/5 (4 votes cast)
VN:F [1.9.17_1161]
Rating: 0 (from 0 votes)
Oxyurase, 3.5 out of 5 based on 4 ratings
Copyright © 2012-2017 Guide Homéopathique - Tous droits réservés