Les maladies osseuses peuvent prendre diverses formes et sont nombreuses. L’ostéophytose vertébrale fait partie de ces pathologies des os. Lors de cette inflammation, les os présentent des lésions fortement douloureuses, notamment en cas de négligence et d’absence de traitement adéquat. Elle touche essentiellement la colonne vertébrale. Mais elle peut toucher les nerfs rachidiens, la moelle épinière, et les disques intervertébraux, d’où l’importance et l’exigence d’un soin approprié pour éviter les conséquences graves. L’usure des os ainsi que les handicaps précoces sont prévisibles dans les cas avancés. En plus des traitements allopathiques et aussi des soins naturels et l’usage de l’homéopathie, il convient d’aider. Pour ce faire, la pose de prothèse semble requise au niveau des hanches et des genoux. Actuellement, aucune prothèse ni un autre équipement n’ont été inventés pour l’aider à soutenir sa colonne vertébrale.
Les principaux signes de manifestation de l’ostéophytose vertébrale
Les signes extérieurs auxquels il est possible de reconnaître la manifestation de l’ostéophytose vertébrale correspondent aux douleurs progressives et sourdes ressenties au niveau des vertèbres. En général, c’est dans la partie qui se trouve tout près de la lombaire, juste au bas du dos, que cette douleur est la plus intense. La contraction d’une ostéophytose vertébrale est confirmée lorsque le mal s’accroît vivement à chaque mouvement effectué par le sujet. Il s’agit ici d’un symptôme récurrent de cette maladie. Les autres manifestations secondaires qui peuvent survenir en cas de cette pathologie sont la raideur des cervicales et celle du cou. Les autres signes révélateurs concernent les crampes musculaires accompagnées de douleurs et le torticolis. En ce qui concerne le premier, ce genre de réaction musculaire peut avoir comme source une situation stressante. Toutes ces manifestations secondaires apparaissent, surtout, en fonction de l’emplacement des lésions sur la colonne vertébrale. La compression de la moelle épinière due à un rétrécissement du canal est également un symptôme de cette inflammation. Cette situation demeure grave étant donné que les messages qui doivent être transportés vers le cerveau auront du mal à passer à cause de cette compression, ce qui affectera la vie du patient. Cette conséquence se traduit par la difficulté à mouvoir les membres inférieurs, voire à leur paralysie.
Le traitement homéopathique de l’Osteophytose vertébrale
Une douleur qui surgit principalement la nuit et qui dure jusqu’au matin engendrant ainsi une inflammation se soigne avec Rhus Toxicodendron de dilution allant de 5 à 15 CH. La dose recommandée par l’homéopathe ou par le médecin traitant doit être prise matin, soir et midi.
Lorsque des crampes musculaires accompagnent la douleur, il convient de lui administrer Actaea Racemosa à faible dilution, c’est-à-dire entre 5 et 9 CH. Ce remède est à consommer matin, soir et midi. Ici la crampe résulte d’une courbure importante et prolongée du dos en se penchant vers l’avant.
Certaines contractures se manifestent lors des menstruations lorsque la femme est atteinte d’ostéophytose vertébrale. Le mal s’intensifie lors des flux abondants et peut favoriser la formation d’un torticolis. Trois doses de Agaricus 5 CH ou 4 CH, à répartir au long de la journée, sont recommandées.
Le stress a toujours des conséquences négatives sur la santé. La pression ainsi que le stress aggravent la douleur vécue par un sujet à l’ostéophytose vertébrale. Une dose unique et journalière, d’Ignatia Amara à dilution allant de 9 à 15 CH, à prendre de préférence le matin, pourra soulager ces maux.
Lorsque la douleur est insoutenable, elle se propage et peut atteindre même le visage. Dans ce cas, des crispations musculaires ainsi que des spasmes douloureux sont constatés. Le traitement adapté à ce genre de situation correspond à Magnésia Phosphorica de dilution 9 à 15 CH. Ce remède est à administrer trois fois en une journée.
Certains patients sont sensibles à un climat humide. Ce dernier pourra accroître la sensation d’inconfort et de courbature. Si son état s’améliore en prenant chaleur et en se reposant, le traitement consiste à la combinaison de Bryonia avec Phytolacca 5 à 7 CH.