La migraine correspond à un mal de tête intense qui se distingue bien d’une céphalée ordinaire. Des pulsations douloureuses se ressentissent sur une partie bien définie du crâne. Il arrive qu’elle bloque carrément le sujet au lit à cause de l’intensité croissante de la douleur après chaque mouvement. Généralement, son origine se lie à une autre maladie, mais souvent, elle correspond à une sorte de réactions du système nerveux dont la manifestation est favorisée par une prédisposition génétique, une intoxication alimentaire, l’anxiété et le stress.
A quoi reconnaît-on une migraine ?
La migraine est précédée de certains signes qui ne changent guerre à chaque attaque. Ces signes se manifestent au moins un jour avant. Une crise dure dans les environs de 2 à 4 heures et pouvant aller jusqu’à plusieurs jours. A son stade initial, le sujet devient fébrile et passe par le prodrome. Au fur et à mesure que la maladie avance, le patient devient dyspeptique et asthénique. Il est angoissé en permanence et tend à être insomniaque. Une sensation de faim subite accompagnée de bâillements fréquents survient. Les faits annonciateurs peuvent correspondre à l’aura. Paralysie passagère et troubles visuels, tels sont ses caractéristiques. Les symptômes rattachés à l’aura annoncent une migraine très proche car ils apparaissent quelques minutes à quelques heures avant une attaque. Une douleur forte est ressentie sur une zone bien précise de la tête, soit sur la partie droite soit sur la partie gauche du crâne. Lorsqu’elle est trop intense, cette douleur peut être ressentie au niveau de la mâchoire ou des orbites. Les pulsations du battement de cœur se font entendre sur les parties douloureuses. En plus de la céphalée, le malade pourra aussi avoir des vomissements et des nausées, et il ne supporte pas les bruits et la lumière. Un état d’euphorie inexpliquée et de fatigue prolongée apparaissent au moment de la dissipation progressive d’une crise.
Soigner la migraine avec les traitements homéopathiques
A part le traitement allopathique et les techniques de relaxation avancée pour soigner la migraine, il convient également d’insérer certains remèdes homéopathiques dans le traitement pour plus d’efficacité. Ces derniers fixent et soulagent l’anxiété et le stress et diminuent ainsi l’intensité et la fréquence des attaques. A noter que la dilution ainsi que la dose, la fréquence de la prise et la durée du traitement relèvent uniquement de la compétence d’un médecin homéopathe, ou du moins du médecin généraliste traitant. Généralement, Sanguinaria et Spigelia sont indiqués pour soulager les douleurs.
Mais lorsque l’hémicrânie présente est associée à d’autres symptômes ou à d’autres facteurs, d’autres remèdes sont plus adaptés, tel le cas d’une migraine avec l’aura. Pour cette dernière, le traitement adéquat correspond à Lycopodium, Iris Versicolor et Gelsénium.
Concernant la migraine sus-orbitaire et frontale, le traitement homéopathique dépend de chaque cas. Pour les enfants, lorsqu’elle est accompagnée de picotements faciaux, il faut administrer Natrum muriaticum. Si en plus de la douleur la personne a également une confusion de couleurs, un scintillement, et un trouble visuel, Mercurialis perennis est efficace. Onosmodium viriginianum convient en cas de variation de l’intensité de la douleur et la régression de la faculté intellectuelle. Concernant les douleurs intenses au-dessus des yeux et dans les sinus frontaux, Kalium bichromicum ou Venus mercenaria sont parfaits.
Suite à des troubles hormonaux causés par la ménopause, la grossesse, la menstruation, la première ovulation et la puberté, une femme peut avoir une hémicrânie. La solution adaptée aux douleurs récalcitrantes engendrées par un souci de trouble hormonal serait Melilotus, Canadian menispermum, Cédron, Guarana, et Thea.
Les migraines associées à des bouffées de chaleur pour une femme en post-ménopausique peuvent être soignées avec Belladona, Veratrum viride, et Lachesis.
Lorsqu’elle est liée aux règles, il convient de prendre l’un des médicaments suivants Bromium, Lac defloratum, Cyclamen, Actea racemosa, et Sanguinaria.