Le mal de transport est un trouble bénin, mais à caractère très désagréable. Il survient essentiellement lors des voyages en avion, en bateau, en train ou en voiture. Les personnes victimes du mal de transport souffrent d’un mal de cœur, des maux de tête et des nausées ou des vomissements se produisent. Le mal de cœur est aussi appelé cinépathie. Chacun de nous peut être victime de nausées avec un peu de sueur et aussi des vomissements au moins une fois dans sa vie. Ce sont les classiques symptômes du mal des transports.
Généralement, les enfants sont plus susceptibles de ressentir un mal des transports que les adultes. Lors d’un voyage en voiture, plus de la moitié des enfants ressentent le mal des transports. Cependant, le mal des transports se produit rarement chez les moins de 2 ans. Mais il est très habituel chez les 3 à 12 ans. Le mal des transports gâche souvent les déplacements familiaux en voiture. Souvent, les femmes sont aussi plus affectées que les hommes. La période de menstruation et la grossesse favorisent l’apparition de ce trouble.
Le mal de mer est le plus important du mal de transports. Presque tous les voyageurs en bateau estiment avoir ressenti le mal de mer. Beaucoup d’adultes en sont victimes dès qu’ils montent en bateau ou lors d’un vol en avion qui secoue un peu trop.
Certaines personnes comme les marins professionnels par exemple peuvent être victimes de complications majeures du mal des transports. Ces personnes risquent de souffrir d’une déshydratation. Les femmes enceintes peuvent aussi subir ces éventuelles complications. Le mal des transports peut entraîner un risque de déclenchement d’un accouchement prématuré. Faire de longs voyages est donc déconseiller pour les futures maman. Les patients diabétiques doivent aussi prendre des précautions adéquates lors de long voyage. Il peut se produire un coma hypoglycémique causé par des difficultés d’alimentation liée au mal des transports. Mais des complications graves ne sont provoquées par le mal des transports.
Cause du mal de transports
Le mal des transports est le résultat d’une contradiction apparente d’informations reçues par le cerveau. Ceci peut provenir de la vision, de l’oreille interne et des récepteurs musculaires. Normalement, trois types de messages arrivent au cerveau. Le premier message découle de l’oreille interne qui prévient des variations de vitesse. Le second message provient de la vision qui procède à l’identification des objets en les situant dans l’espace. Le dernier message émane de la sensibilité profonde. Il passe par les récepteurs neurosensoriels situés dans les articulations et les tendons des muscles. Il permet de savoir la position du corps dans l’espace. Un conflit d’information se produit donc lors d’un mal des transports. Ce type de conflit varie suivant le mode de transport. Il se produit alors une phase d’adaptation ou amarinage qui dure 48 heures. Au-delà de ce délai, on parle de maladie.
Symptômes du mal de transports
Un simple mal de transport se manifeste par des maux de tête et un léger sentiment de malaise et de nausée. D’autres symptômes comme les étourdissements, la fatigue et la faiblesse peuvent aussi se produire. Dans les cas plus graves, l’apparition d’une anxiété importante, une forte sudation ou une salivation importante, une pâleur et des nausées sont constatées. Ces symptômes peuvent entraîner des vomissements.
Généralement, les symptômes du mal des transports disparaissent petit à petit après l’arrêt du mouvement. Mais pour disparaître complètement, il faut attendre jusqu’à 3 jours.
Traitements du mal des transports
Quatre types de médicaments sont conseillés pour lutter contre le mal de transport. Une prescription médicale est nécessaire pour certains médicaments. Les antihistaminiques sont conseillés pour soulager les symptômes. Ces médicaments sont des antihistaminiques, des atropiniques, des anti-émétiques et l’homéopathie.
Tous les symptômes de mal de transport peuvent être traités par l’homéopathie. En cas de nausées avec sensations de vertige, prendre un Cocculus Indicus 9 CH peut soulager. En cas de nausées avec pâleur du visage accompagné de sueurs froides et des palpitations avec sensation de malaise, un Tabassum 9 CH. En cas de pâleur, de nausées avec impression de vertiges aggravées pars les mouvements, prendre un Borax 9 CH. Un Bryonia CH peut soulager des nausées aggravées par un mouvement accompagné par des sueurs.