Les maladies infectieuses sont celles qui se répandent par l’air – nécessitant seulement une proximité avec la personne malade pour être infectée. Un fait peu connu de l’histoire est que la médecine homéopathique a développé sa popularité aux États-Unis ainsi qu’en Europe en raison de ses succès dans le traitement des épidémies de maladies infectieuses qui ont fait rage pendant le 19ème siècle.
Couramment, le progrès de la médecine moderne est souvent jugé en fonction de deux critères: la longévité courante de vie humaine par rapport à la durée de vie prévalant pendant la dernière décennie ou génération, et par la découverte de cure complète dans le traitement des maladies infectieuses qui ont fait un carnage de vies humaines. Pendant les siècles précédents ces maladies dites épidémies de par leur répartition rapide et mortelle furent: la peste, la fièvre scarlatine, le cholera, la typhoïde et la fièvre jaune pour n’en citer que quelque unes. De nos jours ce sont les maladies infectieuses telles que la grippe aviaire et la grippe porcine qui deviennent les nouvelles mesures.
Les scientifiques et les historiens s’accordent à dire que ce ne sont que des mythes. Les scientifiques soulignent la longévité de vie actuelle n’est pas essentiellement le résultat de nouvelles technologies médicales. D’autres facteurs tels qu’une baisse importante dans le taux de mortalité infantile (due à une meilleure hygiène pendant l’accouchement), une meilleure nutrition (l’urbanisation a amené une plus grande variété d’aliments au public réduisant ainsi la malnutrition à un certain degré) et l’amélioration de diverses mesures de santé publique telles que la stérilisation, une meilleure épuration, l’assainissement de l’eau, et la lutte antiparasitaire.
De plus, l’augmentation de l’espérance de vie pour les adultes, quoiqu’existante, n’a pas été très importante. Les statistiques dévoilent que le mâle blanc moyen qui a atteint l’âge de 40 ans en 1960, vit à 71,9, tandis qu’un homme blanc moyen qui a atteint l’âge de 40 ans en 1920 vit à 69,9. Le mâle blanc moyen qui a atteint l’âge de 50 ans en 1982, vit à 75,6 ans, tandis que le mâle blanc moyen qui a atteint l’âge de 50 ans en 1912, a survécu jusqu’à 72,2 ans. Ainsi, que le résume le lauréat du prix Nobel microbiologiste René Dubos, «l’espérance de vie des adultes n’est pas très différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a quelques générations, elle n’est pas plus grande dans les zones où les services médicaux sont très développés que dans les pays les moins prospères. »
Le Dr. Thomas L. Bradford dans « la logique des figures », publiée en 1900, compare le taux de mortalité dans le traitement homéopathique par rapport au traitement allopathique (classique) des hôpitaux. Son œuvre montre clairement que les taux de mortalité pour 100 patients dans les hôpitaux homéopathiques sont souvent la moitié ou même un huitième des hôpitaux de médecine.
Les historiens attestent que la médecine conventionnelle n’était pas responsable de la cessation ou la diminution des maladies infectieuses mortelles du 15ème au 19ème siècle. Les antibiotiques n’étaient disponibles que vers les années 1940 et 1950, et aucun autre médicament conventionnel n’a été utilisé avec succès pour traiter la plupart des épidémies de maladies infectieuses du passé. Même le taux de mortalité accru de la tuberculose, la pneumonie, la bronchite, la grippe, et la coqueluche sont en forte baisse avant l’introduction de tout traitement médical conventionnel pour eux. La seule exception importante est la diminution du taux de mortalité de la poliomyélite après l’introduction du vaccin contre la polio.
En 1849, les homéopathes de Cincinnati ont affirmé que, dans plus d’un millier de cas de choléra seulement 3% des patients sont décédés. Pour soutenir leurs résultats ils ont même imprimé les noms et adresses des patients qui sont décédés ou qui ont survécu, dans un journal. Le taux de mortalité des patients atteints de choléra qui ont utilisé les médicaments conventionnels variaient généralement de 40 à 70%. Outre les hôpitaux, les prisons et asiles d’aliénés que les médecins salariés qui se sont spécialisés en homéopathie ont connu un taux de succès similaire par rapport à d’autres institutions sous la tutelle des médecins conventionnels.
Les homéopathes ont également trouvé un grand succès dans le traitement d’une grande variété d’autres infections bactériennes. Les infections de la gorge sont généralement traitées avec la belladonna (la belladone), l’arsenicum (l’arsenic), le rhus tox, le mercurius (le mercure), le hepar sulf (ce qu’ Hahnemann appela le calcium sulfuré), le lachesis (le venin du serpent Bushmaster), l’apis (le venin d’abeille), ou le phytolacca. Les furoncles qui résultent d’une infection bactérienne sont souvent traités avec succès avec la belladone, l’hepar sulf de silice (silice), l’arsenicum, ou le lachesis. De plus, les orgelets qui découlent généralement d’une infection de la staphylococcus, sont traités efficacement avec la pulsatille (l’anémone), l’hepar sulf, l’apis, les graphities, et la staphysagria.
Le succès de l’homéopathie dans le traitement moderne des infections est comparable à ses succès dans le traitement des maladies infectieuses du siècle dernier. Il est de notoriété publique que les thérapeutes homéopathiques ont rarement recours aux antibiotiques ou d’autres médicaments couramment administrés pour traiter les maladies infectieuses. Bien entendu, les homéopathes utilisent les antibiotiques lorsqu’ils sont nettement nécessaires, mais il est utile d’avoir des alternatives qui ont incontestablement fait leurs preuves.