Tout comme l’homéopathie gagnât en popularité au cours du 19ème siècle pour son traitement efficace des maladies infectieuses de l’époque, son autre succès réside dans ses résultats dans le traitement des infections virales contemporaines. La maladie virale est causée par un virus qui se propage dans l’organisme. Elle n’est pas contagieuse normalement.
Les médicaments conventionnels soulagent certes les symptômes des infections bactériennes, mais la médecine conventionnelle est inadéquate pour traiter des conditions les plus virales. De plus les médicaments homéopathiques stimulent les défenses propres de l’organisme plutôt que d’attaquer directement des agents pathogènes spécifiques.
Les homéopathes traitent couramment les personnes souffrant de conditions aiguës et chroniques virales. Les personnes atteintes des conditions virales des voies respiratoires et digestives, des infections virales du système nerveux, de l’herpès, et même le SIDA ont rapporté une amélioration significative après l’utilisation de médicaments homéopathiques. Parfois, cette amélioration est spectaculaire et immédiate alors que d’autres fois, il y a une amélioration lente et progressive de la santé globale de la personne.
Il n’y a pas beaucoup de recherches démontrant l’efficacité des médicaments homéopathiques dans la prévention de maladies virales, mais il existe certaines preuves que les médicaments peuvent être utilisés pour prévenir d’autres maladies infectieuses. Les micro-doses homéopathiques (teinture mère diluée à haute intensité et ensuite dynamisée) peuvent être utilisées comme vaccinations: 18.000 personnes au Brésil ont été vaccinées en 1974 avec une dose unique de meningococcin 10C (une préparation homéopathique de Neisseria meningitidis, diluée au millième degré). Le groupe immunisé a eu des infections de méningite nettement inférieures à un groupe témoin.
Au cours des années 1800 de nombreuses compagnies d’assurance-vie offraient des taux inférieurs à ceux qui sont allés vers les médecins homéopathiques parce que les statistiques actuarielles montraient que les patients prenant des médicaments homéopathiques étaient en meilleure santé et vivaient plus longtemps.
Les homéopathes constatent couramment que la réussite du traitement de la maladie aiguë ou chronique avec des médicaments homéopathiques, conduisent souvent à des individus qui ne souffrent pas de maladies graves ou récurrentes. Aussi, les médicaments homéopathiques concernant le traitement de maladies virales peuvent être prescrits avant qu’un dépistage définitif ne soit effectué.
Les antibiotiques ne sont utiles que dans certaines infections bactériennes, et vu la fréquence des maladies virales, la médecine conventionnelle offre peu d’aide. En comparaison, les homéopathes traitent souvent avec succès les conditions aiguës virales comme le rhume, la toux viro-induite, la grippe, la gastro-entérite (parfois appelée «grippe intestinale»), et l’hépatite virale. Les homéopathes utilisent l’allium cepa (l’oignon), l’euphrasie (l’euphraise), le natrum mur (le sel), et d’autres médicaments choisis individuellement pour le rhume. Aussi, l’aconite, la belladone, le bryonia (le houblon sauvage, et le phosphore sont utiles dans le traitement d’infections respiratoires virales.
Après une infection virale (ou même bactérienne) les patients ne se sentent pas totalement rétablis. En règle générale, un médicament homéopathique est individuellement prescrit. Si la médecine personnalisée ne fonctionne pas, les homéopathes administrent parfois une dose dynamisée du virus spécifique afin de renforcer leur capacité à retrouver la santé.
La varicellinum (le virus de la varicelle) est couramment administré dans une micro-dose sûre pour des symptômes qui persistent après la varicelle et le parotidinum (le virus des oreillons) est souvent donnée pour des symptômes qui persistent après les oreillons. Pour les névralgies post-herpétiques, les médicaments courants sont le hypericum (le millepertuis), le kalmia (le laurier de montagne), la magnésie phosphoria (le phosphate de magnésie), le causticum (ce que Hahnemann nomma l’hydrate de potassium), le mezereum (euphorbe d’olive), et l’arsenicum. Un état de faiblesse après un épisode de grippe est souvent traité avec de la chine (l’écorce de quinquina), du gelsemium, du soufre, du phosphoricum acidum (l’acide phosphorique), le cadmium et l’avena sativa (l’avoine). Quant aux infections respiratoires, elles peuvent donner lieu à des écoulements nasaux chroniques, à la sinusite et à l’otite. Certains des médicaments courants donnés sont le kali bichromium (la bichromate de potasse), le kali iodatum (l’iodure de potassium), le kali carbonicum (le carbonate de potassium), le kali muriaticum (la chlorure de potassium), le kali sulphuricum (la sulfate de potassium), la silice, le mercurius, la pulsatile, l’alumine, le nux et le conium (la pruche).
L’homéopathie détient donc, à son abord des remèdes efficaces contres les maladies infectieuses virales. Elle dépasse largement en cette instance la médecine traditionnelle qui se montre moins efficace.