On entend souvent parler des kystes ovariens. Ce genre d’affection atteint de nombreuses femmes et effraie la plupart d’entre elles. Les follicules se trouvant dans l’ovaire peuvent se remplir de liquide et forment ainsi un genre de poche, c’est le kyste ovarien. Ces kystes se forment et puis grandissent et se développent au fur et à mesure au sein de l’ovaire. C’est une affection ordinaire qui est pratiquement asymptomatique puisqu’elle ne se manifeste pas à l’extérieur. Le fait de déceler un kyste ovarien vient souvent du hasard, c’est suite à une échographie ou à d’autres examens d’imagerie. Il s’agit d’une affection généralement bénigne, mais qui peut s’aggraver dans certains cas, et surtout lorsqu’il n’a pas été pris en charge à temps. Les causes qui peuvent susciter l’apparition d’un kyste sont variées.
Les deux formes de kystes ovariens
Les kystes ovariens peuvent être classés en deux catégories, ceux qui sont dits fonctionnels et ceux qui sont organiques. Les kystes fonctionnels ne peuvent pas vraiment être considérés telle une affection. Il s’agit plutôt d’un phénomène lié au fonctionnement classique et normal des deux ovaires. Un kyste fonctionnel apparaît au moment de l’ovulation, puis diminue de volume et régresse, allant jusqu’à disparaître avec l’ovule. Dans le cas où le kyste ne disparaît pas quelques jours après l’ovulation, c’est qu’il s’agit d’un kyste organique donc. Les kystes organiques ne sont pas très dangereux. Il suffit de bien suivre le traitement adapté et ils restent bénins aussi. Mais ces kystes peuvent aussi se développer très rapidement et augmentent de taille de manière fulgurante, on parle alors de kystes malins. Ces derniers sont dangereux et peuvent être à la source du cancer de l’ovaire. Ce sont les raisons pour lesquelles il ne faut pas négliger son traitement.
Traiter le kyste ovarien avec l’homéopathie
La coelioscopie est l’une des pratiques les plus utilisées pour traiter les kystes ovariens. Il s’agit d’une intervention chirurgicale par incision et qui vise à enlever le kyste. L’autre moyen chirurgical correspond à l’ablation de l’un des organes (ovaire, trompe). Avant d’arriver à ces interventions, le traitement allopathique par l’usage des médicaments peut s’associer au traitement homéopathique pour plus d’efficacité. Les remèdes homéopathiques à utiliser dépendent des manifestations de l’affection. Il n’y a donc pas de cas généralisé, pour chaque cas il faut un traitement spécifique.
Pour réaliser un traitement de fond du kyste ovarien, le médecin peut prescrire une dose mensuelle de trois granules de Lachesis à dilution 30 CH ou 15 CH. Tout comme il est possible de prendre une dose de trois granules de Lachesis à dilution 9 CH, le matin, le midi et le soir.
Le remède homéopathique à prendre n’est pas le même pour un kyste ovarien droit ou gauche. Si le kyste atteint l’ovaire gauche, il convient de prendre une dose de trois granules de Lachesis à dilution 5 CH ou bien 4 CH. La fréquence de la prise doit être de trois fois par jour. Pour un kyste se trouvant dans l’ovaire droit, une dose de trois granules d’Apis Mellifica le traite. La dilution de l’Apis Mellifica qui est à utiliser ici est de 5 CH ou de 4 CH. La patiente doit prendre ce médicament en trois fois par jour.
Certains kystes ovariens ont une forme chronique. Le meilleur traitement pour pallier cette affection serait de suivre un traitement de longue durée. Le remède à prendre dans ce cas serait l’Apis Mellifica à dilution 9 CH. La dose recommandée est de trois granules. Cette dose doit être prise trois fois durant la semaine, et cela jusqu’à la fin du traitement. À défaut de l’Apis Mellifica 9 CH, la patiente peut le remplacer par la dilution 30 CH ou 15 CH. La dose ici est toujours de trois granules, mais la prise serait uniquement d’une fois tous les mois. Tout au long du traitement, il est extrêmement déconseillé de consommer des produits contenant de la camomille, du café ou de la menthe.