La fonction respiratoire comme la fonction digestive sont essentielles à la vie. La fonction primordiale de l’appareil respiratoire est le transport de l’oxygène dans tout l’organisme. Il participe aussi à l’élimination du dioxyde de carbone et régularise l’équilibre acido-basique. L’insuffisance rénale se définit comme une incapacité du système respiratoire à assurer l’oxygénation du sang et l’élimination du gaz carbonique au niveau des poumons. Lors de la mesure des gaz du sang artériel, elle correspond à une pression partielle artérielle en dioxygène inférieure à 70mmHg. L’insuffisance respiratoire chronique est l’aboutissement de nombreuses pathologies respiratoires. Ces dernières peuvent être classées en deux grandes catégories à savoir : les pathologies obstructives qui peuvent atteindre le parenchyme pulmonaire et entrainent une diminution des échanges gazeux, les pathologies restrictives atteignent la mécanique ventilatoire. L’insuffisance respiratoire se traduit donc par un manque d’oxygène et un défaut d’épuration du gaz carbonique.
Il existe deux types d’insuffisance respiratoire à savoir l’insuffisance respiratoire hypoxémique et l’insuffisance respiratoire hypercapnique. L’insuffisance respiratoire hypoxémique résulte des atteintes du parenchyme pulmonaire et touche la membrane alvéolo-capillaire. L’insuffisance respiratoire chronique est à distinguer de l’insuffisance respiratoire aiguë. Cette dernière se manifeste en quelques instants et entraine souvent l’acidose. Tandis que l’insuffisance respiratoire chronique se développe lentement.
Causes de l’insuffisance respiratoire chronique
Les causes d’insuffisance respiratoire sont multiples. Différentes maladies peuvent être à l’origine de l’apparition de l’insuffisance respiratoire chronique. Ces maladies sont en générales des maladies obstructives comme l’asthme, BPCO, la dilatation des bronches, des maladies restrictives comme les maladies infiltratives diffuses, l’amputation parenchymateuse, des maladies artérielles pulmonaires comme l’embolie pulmonaire et le HTAP. D’autres causes peuvent aussi favoriser l’apparition de l’insuffisance respiratoire chronique comme les maladies neuromusculaires et les déformations de la cage thoracique et les anomalies de la commande de la respiration, les apnées obstructives du sommeil, les atteintes de la paroi thoracique, l’obésité…
Symptômes de l’insuffisance respiratoire chronique
Le diagnostic d’une insuffisance respiratoire chronique est souvent en retard. Seul le malade peut ressentir les signes précurseurs de la maladie. En général, l’insuffisance respiratoire chronique est confondue par un essoufflement. C’est une sensation subjective de manque d’air ressentie par le malade lors d’une incapacité qui apparaît dans la vie quotidienne. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par une dyspnée qui se produit lors d’un effort, mais aussi en repos. La toux accompagnée d’un encombrement bronchique est aussi un signe clinique d’une insuffisance respiratoire chronique. Le degré des échelles de dyspnée permet d’évaluer la gravité d’une insuffisance respiratoire chronique. La cyanose est aussi un symptôme de l’insuffisance respiratoire chronique.
Traitements de l’insuffisance respiratoire chronique
Le traitement de l’insuffisance respiratoire chronique consiste d’abord à traiter la maladie causale. Ce traitement doit être accompagné par un support nutritionnel adapté et une prévention des infections respiratoires à l’aide des vaccinations surveillées. L’oxygénothérapie est un traitement préconisé lors d’une insuffisance respiratoire hypoxémiques, liée aux pathologies interstitielles. Cette méthode consiste à maintenir une pression partielle suffisante d’oxygène dans le sang artériel en enrichissant la concentration d’oxygène dans l’air inspiré.
L’assistance respiratoire permet aussi de réguler le taux d’oxygène dans les poumons du patient et d’éliminer le gaz carbonique. Cette méthode consiste à aider la respiration du malade par un respirateur en créant la pression nécessaire. Ces respirateurs varient en fonction de la maladie causale et de l’âge du patient.