Les personnes qui ont du mal à respirer ou qui présentent des crises d’asthme peuvent avoir une hyperactivité bronchique. Également connu sous le sigle médical HBR, il s’agit d’une traduction de l’action précoce et plus forte des bronchites à partir d’une stimulation. L’origine peut être une hypersensibilité ou une hyperréactivité ou une réponse constrictive bronchique à amplitude élevée. Cela va dépendre de la réponse bronchique constrictive à partir de la stimulation. Cette inflammation peut être traitée à partir de thérapeutique médicamenteuse ou naturelle comme l’homéopathie.
Les signes de l’hyperréactivité bronchique
Il y a deux signes, pour reconnaître qu’une personne a une hyperactivité-bronchique. Soit le malade à une fonction respiratoire qui se dégrade et qu’il a besoin d’un bronchodilatateur. Dans ce cas, il peut être considéré comme un asthmatique et on peut facilement reconnaître l’inflammation. Soit, le malade a une fonction respiratoire normale, mais que les crises se présentent sous forme de toux. La constriction des bronches constitue une gêne respiratoire pour la personne qui en souffre. Les asthmatiques, ceux qui présentent une bronchite chronique obstructive ou une rhinite allergique sont ceux qui sont les plus susceptibles d’en présenter.
La paroi des bronches a donc une réaction précoce et se resserre dès un effort physique ou une prise de certains produits pharmaceutiques. La pathologie peut être un signe de l’apparition de l’asthme. Il se peut aussi qu’il y ait des inflammations des voies respiratoires. Les facteurs sont la pollution et le tabac ou encore l’allergie. Au niveau des bronches, la sécrétion de mucus augmente. Les voies respiratoires sont remodelées et secrètent en excès le mucus. Elles rétrécissent et la personne commence à avoir du mal à respirer. La respiration du sujet est sifflante et il ressent un essoufflement par oppression thoracique.
Que ce soit pour un adulte que pour un enfant, l’hyperréactivité bronchique se manifeste toujours une sensation douloureuse et difficile à vivre. La souffrance et les douleurs peuvent être intolérables. C’est ainsi qu’il faut trouver les solutions adéquates pour permettre une meilleure respiration et un bon passage de l’air au niveau des bronches.
Guérir l’hyperréactivité bronchique avec des remèdes homéopathiques
Pour arriver au terme des inflammations, l’homéopathie peut être efficace. Les remèdes sont à administrer soit de manière préventive, soit de manière curative. Par exemple, 10 gouttes de Santa Herba à raison de trois fois par jour peuvent être efficaces. Il en est de même pour le Poumonhistaminum 25CH à prendre en 5 granules chaque soir pendant une durée variable selon le degré de la maladie. Il est très performant pour des crises qui surviennent la nuit. L’Arsenicum album 9CH est aussi d’une utilité pour les crises d’asthme qui se présentent notamment après un eczéma qui n’est pas encore bien guéri. Pour ceux qui ne supportent pas les temps de pluie et notamment l’odeur de la terre mouillée, le Dulcamara 9CH est fait pour eux. L’Ignatia 9 CH permet d’atténuer les réactions qui induisent des crises à partir d’une contrariété, panique ou stress. L’Ibeca 9CH accompagné du Blatta orientalis 9CH sont administrés lors d’encombrement des branches par un excès de mucus et que l’expectoration est difficile.
Les remèdes homéopathiques sont nombreux pour venir à bout d’une difficulté respiratoire et notamment l’hyper-réactivité-bronchique. Si le choix est large, il faut tout de même demander conseil à un spécialiste. Les produits naturels sont efficaces, mais agissent plus lentement. Dans le cas d’une aggravation ou après des traitements homéopathiques et que le mal persiste, ou que les crises sont difficiles à atténuer, une consultation médicale doit être effectuée. Dès que la personne n’a plus de murmure vésiculaire ou qu’il y a cyanose, l’intervention médicale devient urgente. Il faut être à l’écoute des signes et demander toutes les informations requises pour connaître les manières et les traitements à adopter.