L’endométrite est une irritation ou une inflammation de la muqueuse de l’utérus ou de l’endomètre. C’est donc une infection de l’endomètre. L’endométrite est perçue généralement suite à un accouchement, mais elle peut également être provoquée par un geste endo-utérin, c’est-à-dire une interruption volontaire de grossesse ou une hystérosalpingographie. L’endométrite du post-partum est une difficulté infectieuse commune de l’accouchement. Son premier signe est la fièvre. Un traitement et un diagnostic permettent d’éviter l’aggravation de l’infection au pelvis et au péritoine. En fait, l’accouchement par césarienne demeure le facteur de risque de l’endométrite. Environ 80% des endométrites apparaissent lors des accouchements par césarienne et 20% seulement par la voie basse. Ce qui induit ainsi à un moindre risque d’endométrite pour un accouchement par voie basse.
Les complications de l’endométrite
Dans le cas où le diagnostic est tardif, l’endométrite peut se compliquer vers des infections plus étendues comme la pelvipéritonite des suites de couches dont les symptômes généraux sont plus sévères accompagnées d’une fièvre supérieure à 39°C avec des douleurs pelviennes considérables suivant un état sub-occlusif et une défense sus-pubienne. Lors d’un toucher vaginal, les impasses vaginales sont empâtées et douloureuses, un signe très contraire de l’endométrite. Également, les collections supputées dont le phlegmon du ligament large et l’abcès du Douglas sont les plus communs, mais restent rares. Les péritonites généralisées sont rares, les thrombophlébites pelviennes suppuré qui sont des thromboses des gros troncs veineux latéro-utérins secondaires à l’endométrite. Les symptômes généraux sont tout de même alarmante associée à une température disloquée ; il faut ainsi rechercher un cordon unilatéral douloureux et une douleur latéro-utérine. Des signes de l’urine peuvent être recensés comme la rétention, la dysurie ou autres. Il est possible de prévoir un diagnostic par imagerie comme la tomodensitométrie, l’échographie ou autres.
Les causes de l’endométrite
En effet, l’endométrite peut être provoquée par des infections comme la tuberculose, la gonorrhée, la chlamydia ou des mélanges de bactéries normales du vagin. Ainsi, l’endométrite est donc plus susceptible d’apparaitre après un accouchement ou une fausse couche et surtout, après une césarienne ou un long travail. En effet, la procédure médicale qui repose sur la pénétration dans l’utérus par le col va accroitre le risque de permettre une endométrite. Le placement d’un dispositif intra-utérin ou DIU, l’hystéroscopie ou autres sont autant de facteurs qui pourraient provoquer une endométrite. Une endométrite peut également se produire en même temps que d’autres infections à savoir la cervicite aiguë, la salpingite aiguë et également de nombreuses maladies transmissibles sexuellement.
Les symptômes de l’endométrite
L’endométrite est une maladie infectieuse qui se caractérise par de la fièvre après un accouchement. Cette fièvre peut s’accompagner d’autres symptômes tels que la distension abdominale ou une enflure, des saignements vaginaux anormaux, des pertes vaginales anormales, un malaise à la selle où une constipation pourrait avoir lieu, un malaise général qui se caractérise par un sentiment de malade ou d’inquiétude. L’endométrite peut être chronique ou aiguë et dont la pathologie est caractérisée par une inflammation pelvienne ou basse accompagnée de douleurs utérines.
L’endométrite est une irritation de la paroi utérine due à une infection. Ainsi, l’homéopathie est en mesure d’apporter ses bienfaits pour soulager les différents symptômes de la pathologie. Cependant, il est conseillé de faire appel à un médecin homéopathe pour pouvoir en bénéficier des traitements et des remèdes adéquats pour chaque cas d’endométrite.