La dystonie neurovégétative ou dystonie vagosympathique ou encore dysautonomie est un dérèglement global du système neurovégétatif ou du système nerveux autonome avec lequel l’origine pourrait être secondaire ou primitive. Le système nerveux autonome est un système nerveux très particulier qui fournit tous nos différents organes de nerfs. En effet, la dystonie neurovégétative est une maladie qui se réduit à une perte de la tonicité des muscles. Cette perte de la vigueur se caractérise par des spasmes et des crampes douloureux et involontaires au niveau des muscles. En effet, les crampes causent des douleurs et placent le patient dans une posture anormale. Ainsi, la dystonie neurovégétative est en mesure d’affecter le système vagal et touche les muscles du pharynx, du larynx, de l’estomac, du cœur, du foie et des intestins. Dans le cadre d’une dystonie neurovégétative s système sympathique et parasympathique, le patient démontre une diminution ou une augmentation du tonus musculaire.
Les symptômes d’une dystonie neurovégétative
Les signes d’une dystonie neurovégétative varient effectivement en fonction des individus. En sachant que cette pathologie affecte tout le corps, toute une série de signes caractérise cette maladie et la qualité de vie d’une personne atteinte. Chaque cas de dystonie neurovégétative est différent. Certains sont incapables d’user de leurs membres grâce à un handicap et d’autres en sont légèrement affectés. En effet, les signes primaires englobent une soif excessive, un vertige ou un étourdissement, une fatigue intense, des palpitations rapides ou lentes du cœur, une hypotension orthostatique qui pourrait virer vers une syncope, des sentiments de panique ou d’anxiété. D’autres signes s’associent à la dystonie neurovégétative, à savoir une mydriase ou la dilatation anormale des pupilles, un malaise, une pâleur, des maux de tête, des engourdissements, une hypotension orthostatique, un trouble visuel, un reflux gastro-oesophagien, une nausée, une diarrhée, une constipation, une difficulté à respirer, une douleur nerveuse voire même des convulsions ou une perte de conscience.
Les causes d’une dystonie neurovégétative
Bien que ce soit une pathologie qui affecte tout le corps, il existe bien des causes liées à cette maladie. Cependant, les causes de la dystonie neurovégétative restent à peu près mystérieuses, mais devraient supposer, en effet, une lésion cérébrale, un diabète sucré, une maladie de la Lyme, des maladies auto-immunes, des troubles neurologiques dégénérative telle la maladie de Parkinson, des facteurs génétiques, une maladie mitochondriale, un traumatisme ou une blessure physique qui pourraient endommager le système nerveux autonome, le tissu conjonctif héréditaire, un traumatisme médullaire ou des formes héréditaires qui s’associent généralement à une neuropathie sensorielle.
Dystonie neurovégétative et les remèdes homéopathiques
La dystonie neurovégétative se manifeste par une soudaine raideur des muscles. En fait, les traitements homéopathiques liés à cette pathologie soulagent et traite tous les symptômes de la dystonie neurovégétative. Dans le cas d’une dystonie neurovégétative de type vagal, il est recommandé de prendre Ignata 15 CH et Aconit 15 CH à raison de 3 granules. Pour des contractures musculaires liées à des crampes gastriques, intestinales ou respiratoires, pour des sujets qui présentent des convulsions, asthéniques et hypersensibles il est conseillé de prendre 3 granules de Cuprum CH une fois par jour. Dans le cadre d’une excitation sexuelle aggravée lors des règles ou au toucher, il est indiqué de prendre 3 granules d’Hyoscyamus 5 CH pour une fréquence d’une fois par jour.