Le litige entre l’homéopathie et la médecine traditionnelle, que Hahnemann appela ‘allopathie’, prend de plus en plus d’ampleur. Se basant sur la nature des traitements, sur les cas de guérisons et sur d’autres facteurs y relatifs, la bataille pour l’un ou l’autre comme étant le meilleur figurant de traitement pour alléger les pathologies humaines (essentiellement) reste enclenchée.
Certaines maladies qui ne peuvent être guéries ne trouveront pas de remède miracle dans la filière homéopathique. Ceci dépend surtout du stade atteint par la maladie au moment de détection : l’hépatite C (inflammation du foie) peut être guérie tandis que la cirrhose du foie (développée si l’hépatite C n’est pas traitée), ne peut l’être. L’ascendant de l’homéopathie sur l’allopathie réside dans l’absence quasi complète des effets secondaires pendant un traitement basé sur la première méthode. De cette qualité se trouve le raisonnement que l’homéopathie comporte plus de sécurité et n’aggravera aucunement la maladie dont souffre le patient. Toutefois, il faut souligner que bien que n’étant pas une solution miraculeuse pour contrer les effets secondaires qui surviennent avec la médecine traditionnelle, l’homéopathie représente une option alternative fiable et viable.
Il n’y a presque pas d’accidents avec les remèdes homéopathiques vu que la haute dilution des substances les rend inoffensives : un patient ayant ingurgité une dose plus forte que celle prescrite court un risque minime quant à l’effet sur sa santé, contrairement au patient qui a pris une dose élevée d’un médicament allopathique. Cette faible puissance peut toutefois s’avérer désavantageuse car les remèdes homéopathiques peuvent être neutralisées si le patient a malencontreusement consommé une boisson à puissance forte : par exemple le café.
Contrairement à la médecine traditionnelle, la pratique homéopathique comprend un examen et en conséquence une cure holistique, incluant l’aspect moral, psychique et physique.
Une des critiques de l’homéopathie est qu’elle est basée sur un principe similaire à celle de la vaccination; l’argument étant que l’homéopathie se sert d’un atout de la médecine traditionnelle tout en prétendant à l’originalité. L’homéopathie diffère en plusieurs points de la vaccination. En premier lieu, le vaccin est primordialement un mode de prévention tandis que l’homéopathie s’exerce quand le mal du patient est déjà établi. De surcroît, la composition du vaccin est fondée sur une préoccupation des contraires tandis que l’homéopathie se concentre sur la similitude. Pour guérir la fièvre, la médecine traditionnelle propose un vaccin contenant un médicament qui contrera les symptômes de la fièvre. En opposition, l’homéopathie cherchera une substance qui répliquera les symptômes de la maladie et ordonnera une prise de cette substance (après une dilution et une dynamisation de la dite substance).
Contrairement à la croyance courante, l’homéopathie ne rejette pas la chirurgie ni la prise des antibiotiques. Ces modes de traitement demeurent propres à la médecine traditionnelle et quoique l’homéopathie valorise un système de rétablissement plus ‘naturel’, activant le système immunitaire du corps, elle reconnait la validité de la chirurgie dans les cas où le patient ne peut être guéri autrement. En ce qui concerne les antibiotiques, ils activent le processus de guérison en stimulant et renforçant le système immunitaire ; ainsi, ils s’alignent avec la thérapeutique homéopathie.
Comme l’indique son appellation, l’homéopathie est une médecine complémentaire. Elle peut être mise en pratique avec ou sans la médecine traditionnelle; il n’y a aucun risque à suivre un traitement des deux côtés. Prônant un mouvement plus proche avec le fonctionnement du corps humain et prenant en considération l’état psychique et moral comme facteurs ayant une influence directe sur la maladie, l’homéopathie appartient, tout comme la médecine traditionnelle, la médecine chinoise et l’acupuncture par exemple, à la doctrine du traitement médical avec pour but ultime le bien-être du patient. Il n’y a que la philosophie de base et la façon de procéder qui restent différentes.