Considérer l’homéopathie comme science pose une controverse : la nature de l’homéopathie n’adhère pas strictement au processus scientifique qui demande, en sus d’une formulation d’hypothèse qui se veut universelle, une ou des réplications des données sous conditions de laboratoire.
L’un des décris principaux contre la revendication de l’homéopathie au titre de science est l’effet dit placebo. L’homéopathie demande un élément de foi du patient envers le traitement : c’est-à-dire, l’élément psychologique est un atout indispensable au succès de la thérapeutique homéopathique. En ordre scientifique, l’élément psychologique ou moral recèle d’une non-conformité non-scientifique qui diverge de patient en patient. De plus, le triomphe de l’homéopathie est lié uniquement à la foi du patient : croyant qu’il ou qu’elle va guérir, le patient déclenche inconsciemment la force naturelle de son corps pour s’auto guérir. L’homéopathie n’exerce donc pas de véritable traitement mais ne réside que sur un tour conçu pour décevoir le subconscient à résoudre le problème corporel sans s’en apercevoir.
Les consultations entre le malade et l’homéopathe constituent l’autre aspect utilisé par les détracteurs. Ces consultations sont classées pareillement à des séances requérant du subconscient qu’il s’active. La conclusion demeure la même que celle suscitée par le précepte de foi (mentionné ci-dessus): l’effet placebo. Néanmoins, les adeptes de l’homéopathie maintiennent que ces sessions ont une portée thérapeutique indéniable tout comme une session psychothérapique le serait.
Dans le même esprit que l’argument du placebo, les détracteurs maintiennent que la cure homéopathique ne réside que dans l’absorption d’eau et ne peut prétendre à une réelle valeur scientifiquement médicale. Lors de la dilution et donc de la désintoxication de la substance qui reproduit les symptômes d’une maladie, la substance n’existe qu’en puissance strictement minime dans chaque grain de la poudre finale (qui peut être utilisée à des fins médicales). En langage courant, la substance diluée peut se comparer à l’eau tant les effets pharmaceutiques n’agissent plus. Cette logique est toutefois quelque peu barrée vu qu’il existe certains tests, tels que la calorimétrie, la spectroscopie et la thermoluminescence, qui peuvent prouver de manière catégorique que la substance diluée réagit à des catalyses telles que la chaleur et la radiation électromagnétique et peut émettre de la lumière quand elle est en contact avec une température élevée.
Le traitement homéopathique est centré sur un remède qui est unique à l’individu. Donc, le même remède ne peut normalement pas être utilisé en masse. Ce principe est contraire à la démarche scientifique-médicale qui demande qu’un remède doit unifier des agents guérisseurs et agir avec efficacité pour une majorité de personnes souffrant d’une même maladie (indiquée par les mêmes symptômes). De plus, les essais des remèdes homéopathiques dans l’environnement du laboratoire sur les animaux n’offrent aucune conclusion définitive concernant le véritable rendement du traitement homéopathique. L’impossibilité de reproduire exactement ou presqu’exactement l’utilité d’une cure homéopathique ne sert qu’à effacer toute prétention aspirante de l’homéopathie à la classe des sciences.