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Les médecins traditionnels

Les médecins traditionnels et l’homéopathie

Les médecins de la médecine conventionnelle (allopathie) n’ont pas été formés pour entretenir une vision ou même une relation pragmatique à l’égard de l’homéopathie. En conséquence, peut-être inconsciemment, les médecins classiques, à travers le monde entier, ont des croyances qui n’ont souvent rien à faire avec la réalité homéopathique que ce soit en termes de la nature de l’homéopathie ou de son application comme gestionnaire de remèdes.

Attitude des médecins allopathiques

La position des médecins allopathiques à l’égard de la pratique homéopathique peut s’expliquer de par quatre facteurs majeurs. Le plus important de ces facteurs est le manque quasi-total de connaissances sur l’homéopathie. Deuxièmement, il y a un manque accablant d’expérience avec l’homéopathie – suscitant ainsi des notions étrangères sinon farfelues à la pratique-même de l’homéopathie. Le troisième facteur, qui est peut-être celui qui est la cause pivotale ou centrale de l’attitude des médecins conventionnels, est le refus catégorique de considérer l’homéopathie comme une alternative viable ou complémentaire de la médecine traditionnelle. Le quatrième facteur est la formation médicale conventionnelle que reçoit le médecin traditionnel qui devient éventuellement un handicap – tout au moins dans le cas de l’homéopathie.

Manque de connaissances sur l’homéopathie

Les médecins conventionnels finissent par avoir un manque de connaissances sur les aspects suivants de l’homéopathie et de l’éducation homéopathique. La plupart des médecins conventionnels n’ont pas étudié les fondements de l’homéopathie donc ne peuvent avoir aucune connaissance au sujet de cette faculté qui a survécu pendant plus de deux cents ans. Par conséquent, ils finissent par critiquer l’homéopathie, sans une conception préalable de ce que l’homéopathie implique.

Sur le plan historique, peu sont ceux qui savent que l’homéopathie a pris naissance en Allemagne, et était introduite par un médecin qui, à ce moment-là, appartenait au corpus de la médecine conventionnelle. Il était insatisfait des pratiques de la médecine existante telles que la saignée, par exemple. C’est de cette insatisfaction qu’il rechercha et amena un type de médecine dite parallèle et qui sera par la suite connue comme la médecine homéopathique. De plus les médecins conventionnels sont souvent ignorants du fait que lorsque la médecine conventionnelle s’était avérée inefficace lors du traitement des épidémies qui ont frappé le monde dans les années 1800, c’est l’homéopathie qui apporta une fin au carnage humain qui s’était déclenché. A ce jour, l’homéopathie fonctionne pour les maladies chroniques là où la médecine conventionnelle se trouve limitée en termes de compétence et d’efficacité.

Un autre aspect important concernant l’homéopathie qui n’est pas assez accentuée c’est sa désignation comme une science médicale. L’homéopathie forme un ensemble organisé, basée sur des principes appuyés et des preuves concluantes. De plus l’éducation homéopathique n’est pas différente de celle de l’éducation médicale classique à l’exception de la ligne de traitement. L’homéopathie est enseignée comme un cours de médecine, presque identique à la médecine conventionnelle, dans de nombreux pays, à l’exception de la pharmacopée traditionnelle.

L’homéopathie n’est pas complètement différente de la médecine traditionnelle. Son titre ‘d’alternative’ ou de ‘complément’ indique qu’elle n’est qu’une forme spécialisée thérapeutique, dans laquelle les médicaments sont administrés avec une philosophie différente alors que toutes les autres modalités de traitement restent les mêmes. Ainsi, les procédures de diagnostic telles que la biopsie et le IRM, et les procédures médicales chirurgicales telles que la dialyse, les suppléments par voie intraveineuse, et les ventilateurs sont similaires à ceux utilisés dans le traitement allopathique. Contrairement à la croyance erronée qui prévaut, la chirurgie fait également partie de l’homéopathie.

Ceci dit, bien que l’homéopathie implique une méthode de traitement différente, elle ne diffère pas dans sa maitrise du fonctionnement du corps humain. De plus, les paramètres d’investigation de la maladie demeurent les mêmes autant pour la science homéopathique que pour la science médicale classique. Toutes les formes de systèmes médicaux ne sont que des parties de la Science Médicale, considérée et appliquée de différentes manières. Cela est vrai avec la médecine conventionnelle et l’homéopathie.

Manque d’expérience

Le manque d’expérience avec l’homéopathie explique en partie la réticence ou même le rejet de l’homéopathie par les médecins classiques. La science médicale est fondée sur le savoir-faire empirique, c’est-à-dire qu’elle comprend une base de données existante qui est très exhaustive, et qui repose essentiellement sur une considération des symptômes des maladies. La médecine homéopathique demande une considération plus individualiste de chaque cas avant de pouvoir émettre une opinion professionnelle concernant un remède possible. Les médecins conventionnels en raison de ce manque de détails empirique précis peut-être, ne parviennent pas à utiliser l’homéopathie et ainsi à acquérir de l’expérience avec ce type de médecine. Ainsi des critiques de l’homéopathie proférées par les médecins conventionnels qui n’ont jamais eu recours à l’homéopathie ne peuvent être considérées qu’en capacité de spéculations et non comme critiques valides.

Certains des médecins conventionnels qui ont opté pour avoir une expérience en utilisant des médicaments homéopathiques – soit pour eux-mêmes ou des membres de leur famille – finissent par avoir une opinion positive. Ceux qui ne parviennent pas à avoir de l’instruction de première main, finissent par passer à côté des prérogatives pour eux-mêmes, leur famille ainsi que pour leurs patients.

Certains des médecins conventionnels, qui se sont constamment opposés à l’homéopathie en raison d’une attitude ou d’un esprit fermé, pourraient soudainement se retrouver dans une impasse où ils devront se tourner vers la médecine alternative pour le traitement ou la guérison d’une maladie non traitable à l’aide du traitement conventionnel. Le besoin pourrait possiblement former une dernière possibilité qui poussera les médecins conventionnels à essayer l’homéopathie avant de la rejeter.

Réticence à essayer l’homéopathie

Bien que le monde contemporain soit connu comme l’âge des technologies informatiques, un manque d’information est certes surprenant. Toutefois, l’explication n’est pas difficile à obtenir si on prend en considération le désir – ou le non désir – d’obtenir des informations et surtout les préjugés existants perclus dans toutes les informations disponibles. Cela est vrai avec de nombreux professionnels de la santé conventionnels, leurs états d’esprit sont si restreints ou bornés qu’ils n’ont tout simplement pas la volonté d’essayer l’homéopathie.

La formation totalitaire des médecins allopathiques

Cette formation est centrée sur l’acquisition d’une compréhension approfondie des petites unités du corps humain. Le processus de compréhension se dirige en sens concentrique interne, visant à atteindre une maitrise de la plus petite unité possible résidant dans chaque unité (cette dernière étant déjà une unité dite ‘petite’ au sein d’un plus gros organe). Toutefois, dans ce processus, la philosophie prônée – c’est-à-dire la philosophie totalitaire qui demande une compréhension complète du corps humain allant des organes majeurs jusqu’aux plus petites unités de ces organes – est compromise dès le départ. Les médecins conventionnels ne sont pas formés pour évaluer et incorporer la sagesse d’un autre système de la médecine. Le regard totalitaire ne s’étend pas vers une forme de guérison autre que celle acquise.

L’impact de la méconnaissance des médecins classiques

L’importance de ce que les médecins conventionnels comprennent et apprécient la juste valeur de l’homéopathie importe peu en terme de leurs croyances personnelles ou du nombre de médecins qui s’activent à utiliser l’homéopathie. Ce qui importe davantage, c’est quand ces médecins-là n’orientent pas leurs milliards de patients ayant besoin d’aide vers l’homéopathie, surtout ceux souffrant de maladies chroniques – où le traitement conventionnel ne fonctionne pas aussi convenablement que le fait l’homéopathie. Le problème devient grave quand ils découragent le patient, dû à leur ignorance personnelle ou leur manque d’expérience, qui a obtenu de meilleurs résultats avec l’homéopathie, et est prêt à opter pour elle.

Il est assurément intenable de laisser des milliards de personnes souffrir à cause de l’ignorance d’un million. Les patients souffrant de nombreuses maladies chroniques partout dans le monde sont toujours privés des avantages de l’homéopathie, tout simplement parce que l’homéopathie n’est pas enseignée dans les écoles médicales conventionnelles. Les idées fausses ou superflues, l’ignorance et les préjugés sur l’homéopathie peuvent être nuisibles pour les patients qui sont traités par les médecins conventionnels.

La solution

L’attitude des médecins allopathiques est largement due à un manque d’exposition à l’homéopathie dans les écoles de médecine. L’ouverture d’esprit est une solution. Les écoles médicales conventionnelles à travers le monde entier peuvent facilement intégrer des formations de courte durée dans le cadre de la formation régulière (au niveau d’introduction et au niveau avancé pour ceux ou celles qui veulent poursuivre dans cette avenue). Ceux qui sont déjà dans la pratique pourraient être exposés à l’homéopathie comme une partie de la FMC, afin que la formation médicale continue. Ainsi l’humanité entière profitera à juste titre des formes de traitements possibles sans être volée de certains modes de guérisons par la seule faute d’un médecin traditionnel buté.

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