Les infections sont souvent causées, on le dit souvent, par les germes – une découverte révolutionnaire dans le monde médical, attribuée à Louis Pasteur. Il s’était rendu compte que les germes semblaient mener à la maladie surtout lorsque le système immunitaire et la défense de la personne (ce que les biologistes appellent «résistance de l’hôte » ou le système immunitaire naturel du corps) ne sont pas assez puissants pour combattre ces germes ou microbes.
Toutefois, vers la fin de sa vie, Louis Pasteur s’aperçut que sa théorie n’était pas totalement correcte. Adoptant des expérimentations plus appuyées sur les vers de soie, il découvrit que les germes ne sont pas la cause des maladies mais sont, dans leur ensemble, l’un des symptômes des maladies. En décrivant une de ses expériences avec les vers à soie, Pasteur a trouvé que les micro-organismes présents en grand nombre dans le tractus intestinal des vers malades, étaient «plus un effet qu’une cause de la maladie. » Ainsi, la «source» d’une affection n’est pas simplement une bactérie. Cette dernière s’ajoute aux autres facteurs de résistance du patient – y compris les traits héréditaires acquis par la personne, ce qu’il ou qu’elle consomme comme nourriture, ses contraintes personnelles (telles que ses heures de travail par exemple), et bien sûr sa condition psychologique.
Cette révision de la théorie des germes comme signe de manifestation de la maladie et non comme cause de maladie, coïncide justement avec les principes de bases de l’homéopathie. Toute maladie grave demeure multi-factorielle dans son origine. L’homéopathie se penche sur ces causalités multifactorielles telles que la génétique, le physique et l’état émotionnel, et traite la maladie en conséquence.
Avec ces idées de grande envergure Pasteur conçut une compréhension globale et approfondie des maladies infectieuses. Les maladies infectieuses ne se rassérènent pas d’avoir une cause unique, mais sont le résultat d’un entrecroisement complexe d’interactions au sein (état de santé actuel, le dossier médical passé et les anomalies héréditaires détectées par exemple) et en dehors du patient (mode de vie, environnement dans lequel il ou elle évolue, par exemple).
La plupart des infections bactériennes et virales se traitent en utilisant l’homéopathie. Cependant, les infections graves comme la tuberculose, le VIH, la méningite gonorrhée, et la fièvre typhoïde (pour n’en citer que quelques uns) sont mieux traités en utilisant le traitement allopathique qui se trouve être plus efficace pour eux. Le VIH peut être soulagé avec l’homéopathie. L’homéopathie est efficace pour les infections bactériennes telles que l’abcès, l’angine, l’otite moyenne, l’ostéomyélite, les furoncles récurrents, etc. L’homéopathie est également efficace pour les infections virales comme la rougeole, la varicelle, l’hépatite A, B et C, les verrues virales, l’herpès, le molluscum contagiosa, les infections fongiques telles que le ténia versicolor et le ténia corporis. Cependant, le ténia corporis est souvent difficile à traiter avec n’importe quel médicament surtout s’il a atteint le stade avancé.
La communauté scientifique médicale et le public en général, pour des raisons qui ne sont pas claires, ont ignoré ces idées de Louis Pasteur et ont passé sur l’importance de la résistance du système immunitaire du corps dans la prévention de la maladie. La médecine conventionnelle a décrété les antibiotiques comme remède à cachet officiel contre les maladies virales ou bactériennes. Ces antibiotiques intègrent l’organisme humain et aident à la relance du système immunitaire. Bien qu’étant considérée comme efficace, la faille majeure des antibiotiques réside dans la conception erronée de la fonction des germes. Un patient prenant un antibiotique peut tarder à guérir car l’antibiotique prescrit ne correspond pas à la condition amenée par l’amalgame des multiples facteurs causals de la maladie.
Cependant, le jugement de Pasteur demeure pertinent. Valeur du jour, les scientifiques ainsi qu’un nombre grandissant d’individus commencent à reconnaître l’importance de cette révélation et à se pencher vers des solutions de rechange aux antibiotiques. Les médicaments homéopathiques joueront inévitablement un rôle majeur comme l’une de ces alternatives.