L’homéopathie est un très vieux précepte de la médecine: sa pertinence aujourd’hui demande d’être mise au clair. La coexistence harmonieuse de l’homéopathie et de la médecine orthodoxe, la pratique courante répandue de l’homéopathie et la couverture de maladies variées qu’elle traite font de cette filière médicale alternative une pratique vivante et satisfaisante de nos jours.
La convenance de l’homéopathie est prouvée par le seul fait qu’elle existe de nos jours. Elle est pratiquée dans la plupart des régions du monde par des médecins dits classiques- les mêmes praticiens de la médecine moderne. En fait, le fondateur de l’homéopathie, le Docteur Samuel Hahnemann, un scientifique allemand était lui-même MD. L’homéopathie a une longue histoire d’être pratiquée par des médecins qualifiés en médecine traditionnelle comme c’est le cas jusqu’à ce jour. Ainsi ces médecins ont trouvé une utilité légitime dans la pratique homéopathique – ce qui la met, à chaque fois, sur la même longueur d’ondes que la médecine conventionnelle.
L’Organisation mondiale de la Santé a cité l’homéopathie comme l’une des doctrines de médecine traditionnelle qui devrait être assimilée dans le monde entier avec la médecine conventionnelle. Le but de ce quasi-décret était de fournir des soins adéquats en santé mondiale en l’an 2000. Les pays européens ainsi que de nombreux pays d’Amérique latine, l’Inde, les États-Unis, l’Allemagne, la France et le Canada par exemple, ont continué d’entamer des recherches en homéopathie et pratiquent activement l’homéopathie – bien qu’elle ne soit pas encore officiellement reconnue dans beaucoup de ces pays. En Grande-Bretagne, l’homéopathie est reconnue comme une spécialité médicale postdoctorale en vertu d’une loi énoncée par le Parlement. L’homéopathie a également bénéficié du soutien de la famille royale britannique pendant les quatre dernières générations. L’homéopathie demeure donc très prisée.
L’homéopathie n’est pas seulement un traitement visant des maladies qui ne nécessitent aucune modification de la structure squelettique de l’homme ou même de l’animal. Elle a en effet prouvé son efficacité pour le traitement de pathologie structurelle. De nombreux cas ont été documentés où le renversement de la pathologie structurelle a eu lieu – indiquant de la sorte l’étendue de l’agissement de l’homéopathie. Contrairement à la croyance populaire, la chirurgie est une partie de l’homéopathie. Toutefois, certaines des affections dites chirurgicales (des fissures, l’amygdalite, par exemples) peuvent être guéries sans chirurgie. Des enquêtes approfondies restent d’une importance primordiale pour que le traitement homéopathique soit d’excellente qualité et pour qu’elle ait une efficacité supérieure.
De même, des médicaments connus comme appartenant à la pratique allopathique tels que les toniques (comme toniques de fer) et les suppléments (comme les vitamines) font partie du traitement homéopathique.
Une autre fausse croyance qui est utilisée afin de reléguer l’homéopathie à l’office d’un traitement désuet, concerne les antibiotiques. L’existence de ces derniers – preuve indiscutable d’avancement en médecine – est supposément complètement omise lors du traitement homéopathique. L’homéopathie évite d’user ou pour être plus exact, d’abuser des antibiotiques. Les homéopathes, après avoir examiné les symptômes du patient, peuvent traiter des infections diverses, y compris les infections bactériennes, sans antibiotiques. C’est dans les rares cas où l’infection est très avancée et le corps a perdu sa vitalité naturelle de récupérer, que certains antibiotiques nécessaires sont prescrits. Les médicaments conventionnels peuvent être pris dans le même laps de temps que les remèdes homéopathiques bénéficiant de tous les avantages accrus des deux et en toute sécurité.
L’homéopathie ne peut être étiquetée de désuète vu qu’elle prend à son bord les nouvelles (comparativement) découvertes de la médecine traditionnelle. Son titre de médecine complémentaire indique déjà que l’homéopathie subsistera ayant la capacité de rester côte à côte et de ‘complémenter’.